So erhält Sprache erst das gewisse Etwas.
Und oft sind es nur winzige, aber unübersehbare Kleinigkeiten, die einem Muttersprachler beim Lesen eines Textes zeigen, dass da eben kein Muttersprachler am Werk war – auch wenn der französische Text „recht gut“ ist.
Zum Nachlesen: Folge 1 von Feinschliff für Ihr Französisch – hier.
Ponctuation
Mais oui, « en français, la ponctuation n’est pas faite pour les chiens », nous répétait notre prof de français à l’école (française). Et bien évidemment, cela concerne aussi la virgule.
L’erreur la plus fréquente que les apprenants de langue maternelle allemande font est de placer systématiquement une virgule avant le pronom relatif.
Exemple :
D: Ich kenne den Lehrer, der diese Klasse übernommen hat, gut.
FR: Je connais bien le professeur qui a pris cette classe.
Pas de virgule devant le pronom relatif qui puisqu’il s’agit ici d’une subordonnée relative déterminative. Celle-ci est nécessaire au sens de la phrase. On ne peut pas l’enlever, ou alors on change le sens de la phrase.
Par contre, si la subordonnée relative est explicative, celle-ci sera encadrée par une virgule :
D: Dieser Lehrer, der bei seinen Schülern sehr beliebt ist, kommt aus Hamburg.
F: Ce prof, qui est très apprécié par ses élèves, vient de Hambourg.
Peu importe de faire la différence, allez-vous dire ? Oh que si, cette différence entre relative déterminative et explicative est importante : dans un premier temps, au niveau de la lecture, car en effet, vous marquerez une petite pause après « ce prof » et après « élèves ». Et dans un second temps, parce que la relative explicative apporte une précision supplémentaire au nom qu’elle complète. On peut l’enlever sans changer le sens de la phrase.
Pour en savoir plus et découvrir quelques délicieux exemples : lire ceci.
Pour réviser les règles de ponctuation de la langue française : http://www.la-ponctuation.com/virgule.html
Restons sur la virgule …
J’ai lu quelque part la phrase suivante : L’Allemagne c’est le paradis des amateurs de gâteaux …
Là aussi, la virgule est absolument obligatoire après « L’Allemagne » qui, ici, est un mot mis en apposition (introduite par « c’est »). Par contre, la phrase « L’Allemagne est le paradis des amateurs de gâteaux… » est correcte puisque l’apposition a disparu.
Un autre problème de la langue française est le pluriel des mots composés (un coffre-fort, des coffres-forts). Voir à ce sujet mon article du 12 octobre 2012 : Pluriel des mots composés.
Trait d’union
L’union fait la force, tel un proverbe français (qui est d’ailleurs aussi la devise nationale de la Belgique et d’autres pays). Mais une union requiert-elle forcément un trait (d’union) ? En orthographe, on dirait plutôt oui, car le trait d’union sert à :
- marquer un mot composé ayant un sens spécifique (une longue-vue, un coffre-fort),
- à différencier l’appartenance grammaticale entre deux mots ou groupes de mots (c’est peut-être une erreur [das ist vielleicht ein Fehler] vs. cela peut être une erreur [das kann ein Fehler sein]),
- remplacer « et » lorsque deux mots sont coordonnés sans cette conjonction (un aller-retour),
- relier les deux mots lorsqu’ils sont d’origine étrangère (le ping-pong) ; cependant, cette règle a depuis les rectifications de l’orthographe de 1989 un certain nombre d’exceptions considérées comme « préconisations » (ex. : le facsimilé, le turnover, le weekend),
- relier les composés d’éléments savants, en particulier ceux qui se terminent par « o » ou « a » (agroalimentaire, otorhinolaryngologiste…), sauf (entre autres exceptions) si cela entraîne une prononciation défectueuse (ai, au, oi, ou ch : extra-institutionnel, bioindustrie, music-hall).
Pour un certain nombre de mots, on constate des divergences entre les dictionnaires (et au sein même d’un dictionnaire). Exemple le plus fréquent : dans le Nouveau Petit Robert, on trouve comme entrée petit-déjeuner avec un trait d’union (contrairement à petit déjeuner dans Larousse ou Hachette) alors que le même dictionnaire utilise petit déjeuner (sans trait d’union) pour définir le mot brunch. Un chat n’y retrouverait pas ses petits, aurait dit ma grand-mère.
Notez que compte rendu s’écrit sans trait d’union, au pluriel : les comptes rendus.